Franchement ça démarrait bien.
La capsule temporelle, l'élection de Mitterrand, les radios libres, Philippe qui vit à l'ombre du charisme de son grand frère...
Puis vient le temps du service militaire à Berlin, où la temps d'une dernière rave où le film se dit qu'il faut redevenir sérieux, et cesser d'avoir un héros qui ne vit que pour le son. Sous le tapis tous les efforts de mise en scène pour rendre tangible cette obsession. Ces scènes magistrales de création sont mises au rebut pour laisser place à un troisième acte qui prend les chemins ultra balisés du drame familial taiseux.
Le film de perd en cours de route c'est vraiment dommage.