6
Ella, elle l'a
Réalisateur parfois sous-estimé, l'allemand Robert Siodmak propose cette fois encore une mise en scène de premier plan, avec un noir et blanc magnifique et plusieurs morceaux de bravoure, comme cette...
Par
le 29 mai 2020
9 j'aime
Les Mains qui tuent par Alligator
Un film noir qui déroge à la règle du unhappy-ending tout de même! Mais c'est bien compréhensible, le noeud de l'affaire réside dans l'enquête pleine de tension, d'espoir de cette belle et jeune Kansas, jouée par la délicieuse Ella Raines, éprise de son pauvre patron condamné à tort pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Un film qui ressemble plus au ciné d'Hitchcock qu'à celui du film noir.
Siodmak encore une fois démontre l'élégance de la tradition allemande, son savoir-faire en réalisant quelques plans en clair-obscur à tomber de pamoison.
Le scénario un poil simpliste laisse cependant l'opportunité au spectateur de profiter d'un spectacle divertissant et parfois enchanteur dès lors qu'on apprécie le travail de la photo, des cadrages et de l'alchimie entre image et sens. Siodmak s'y entend. Que voilà du boulot bien fait!
A noter la présence jubilatoire d'un Elisha Cook Jr. libidineux. Cocasse et drôle à souhait.
Siodmak encore une fois démontre l'élégance de la tradition allemande, son savoir-faire en réalisant quelques plans en clair-obscur à tomber de pamoison.
Le scénario un poil simpliste laisse cependant l'opportunité au spectateur de profiter d'un spectacle divertissant et parfois enchanteur dès lors qu'on apprécie le travail de la photo, des cadrages et de l'alchimie entre image et sens. Siodmak s'y entend. Que voilà du boulot bien fait!
A noter la présence jubilatoire d'un Elisha Cook Jr. libidineux. Cocasse et drôle à souhait.
7
Écrit par
Créée
le 31 déc. 2012
Critique lue 385 fois
6 j'aime
D'autres avis sur Les Mains qui tuent
8
Un beau chapeau noir
Une belle découverte que ce petit film noir américain de Robert Siodmak tourné en 1944. Le scénario rappelle un peu celui du film "Pièges" tourné en 1939 pendant son séjour en France, une fois qu'il...
Par
le 8 sept. 2022
8 j'aime
3
7
Critique de Les Mains qui tuent par Alligator
Un film noir qui déroge à la règle du unhappy-ending tout de même! Mais c'est bien compréhensible, le noeud de l'affaire réside dans l'enquête pleine de tension, d'espoir de cette belle et jeune...
Par
le 31 déc. 2012
6 j'aime
Du même critique
9
Critique de Cuisine et Dépendances par Alligator
Pendant très longtemps, j'ai débordé d'enthousiasme pour ce film. J'ai toujours beaucoup d'estime pour lui. Mais je crois savoir ce qui m'a tellement plu jadis et qui, aujourd'hui, paraît un peu plus...
Par
le 22 juin 2015
55 j'aime
3
5
Critique de The Handmaid's Tale : La Servante écarlate par Alligator
Très excité par le sujet et intrigué par le succès aux Emmy Awards, j’avais hâte de découvrir cette série. Malheureusement, je suis très déçu par la mise en scène et par la scénarisation. Assez...
Par
le 22 nov. 2017
54 j'aime
16
3
Critique de Holy Motors par Alligator
août 2012: "Holly motors fuck!", ai-je envie de dire en sortant de la salle. Curieux : quand j'en suis sorti j'ai trouvé la rue dans la pénombre, sans un seul lampadaire réconfortant, un peu comme...
Par
le 20 avr. 2013
53 j'aime
16
