Les mains qui tuent (1944)
Il s'agit d'un film noir tourné en noir et blanc. Après s'être disputé avec son épouse, Scott sort seul, rencontre une jeune femme dans un bar puis l'invite à aller voir un spectacle ... Lorsqu'il rentre chez lui, il est accueilli par la police. Sa femme a été assassinée et Scott est un suspect idéal ... Kansas, la secrétaire de Scott, mène l'enquête pour tenter de prouver son innocence. Evidemment le suspense est limité par le fait que l'on sait dès le départ que Scott est innocent. Mais la montée de la tension durant tout le film est très palpable et le dénouement final est puissant. La mise en scène est particulièrement réussie avec une excellente utilisation des lumières contrastée et des ombres, un évident héritage de l'expressionnisme. Plusieurs scènes du film restent gravées dans les mémoires, notamment l'inoubliable morceau de jazz endiablé d'Elisha Cook au visage si expressif. Ella Raines est envoutante dans le rôle de Kansas. Ce n'est pas à proprement parler une femme fatale mais l'interprétation d'Ella Raines est marquante.
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