Cinq ans après La malédiction des pharaons de Terence Fisher avec Christopher Lee et Peter Cushing, la Hammer remet le couvert avec ces Maléfices de la momie de Michael Carreras. Michael Carreras n’est pas Terence Fisher et les acteurs du film sont loin d’être aussi prestigieux. Cependant, bien qu’il ait été jugé très sévèrement à l’époque, notamment dans la célèbre revue Midi-Minuit fantastique (numéro 13, novembre 1965), le film est tout à fait agréable à regarder, bien réalisé, avec même quelques petits plans séquences très réussis, ainsi qu’un rebondissement final qui n’est pas inintéressant. Le film est réédité dans une très belle copie chez ESC. Bonne nouvelle, dans les bonus, c’est Nicolas Stanzick qui, en plus de sa traditionnelle présentation de la Hammer, s’occupe de l’analyse du film : c’est comme toujours très intéressant, notamment en ce qui concerne l’idée que Michael Carreras réglerait ici ses comptes, de manière symbolique, avec son père, James Carreras, l’un des deux fondateurs de la Hammer, par le biais du personnage du producteur américain Alexandre King (Fred Clark) !