Après Blue Valentine et en attendant une possible vision de Drive, deuxième film de l'année avec le nouveau sex-symbol de ces dames (et pas que, me glisse-t-on dans l'oreillette...), l'improbable Ryan Gosling, aperçu plus jeune dans Calculs meurtriers ou encore la Faille...
Autant vous dire que je ne comprends guère la force d'un engouement comme je n'en avais plus vu depuis la DiCapriotite aigüe de la fin des années quatre-vingt-dix, mais bon, au moins, faute d'être véritablement beau, le bougre a une bouille un peu sympathique.
Comme je suis curieux de nature, je compte aussi essayer The Notebook un jour prochain, et j'espère y trouver enfin une explication un tant soit peu crédible...
En attendant, j'aime bien Clooney réalisateur, c'est toujours propre, bien joué et avec un minimum d'élégance. Ici, un joli casting, j'aime tout particulièrement Paul Giamatti, mais c'est quand même salaud de filmer Marisa Tomei comme ça...
Alors sinon, le film est quand même un poil trop grave, ça manque cruellement d'ambiguïté ainsi que de la finesse élémentaire que l'on demande à ce genre d'ouvrage.
A noter que dans mon cycle du week-end sur les Ides de Mars, le titre original fait plus confiance au niveau culturel de ses spectateurs que le titre français, c'est assez piquant.
Enfin, Pruneau n'était pas obligé de nous imposer le pire voisin possible : un gros porc farci de pop corn qui mange et rit grassement entre deux vérifications de l'heure en allumant son portable, je m'en serais bien passé... Après, je ne peux pas dire que de mon côté ma voisine était un modèle de discrétion, surtout quand elle insultait Evan Rachel Wood à chacune de ses apparitions pour avoir osé jeter son dévolu sur le beau Ryan, mais ça n'avait rien d'aussi pénible... Et puis, aux jeunes filles accortes, il sera toujours beaucoup pardonné...