Aimer ... et bailler
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Si je n'avais pas vu avant les trois grands classiques d'Yves Allégret que sont "Manèges", "Dédée d'Anvers" et "Les Orgueilleux", le talent de ce cher Yves aurait été fortement revu à la baisse. Comment ne pas s'indigner devant cette abominable première demi-heure où il ne se passe absolument rien, sans intérêt à tout point de vue et aux dialogues (signés pourtant Jacques Sigurd), d'une bêtise devant laquelle même Barbara Cartland s'indignerait? Ça s'améliore un peu par la suite, le ton se faisant plus nostalgique et noir, avec au passage une réflexion plutôt bienvenue sur le temps qui passe. Hélas, les lourdeurs ne sont pas partis et s'empressent de revenir à la charge dans le dernier quart d'heure, assez difficile à supporter, malgré un dénouement assez touchant. Ajoutez à cela un Jean Marais plus insupportable que jamais, et une Alida Valli en petite forme, et vous obtiendrez un bien beau raté en matière de mélo. Et un mauvais mélo, ça fait toujours très mal...
Créée
le 25 déc. 2017
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