Pour son second long métrage Terrence Malick filme des épis de blé de près, de loin, de côté, à l'envers, avec des sauterelles dessus, quand ils brûlent, et ça marche ! Sans être passionnant non plus, il arrive à captiver le spectateur, presque du début à la fin, même s'il y a des moments de flottement, avec de très beaux paysages à l'aube ou au crépuscule. On retrouve pas mal d'éléments du précédent (La balade sauvage) surtout vers la fin du film. La vision de la femme semble être la même que dans toute son œuvre : elle ne parle pas beaucoup, et si elle parle elle ne brille pas par son intelligence, c'est qu'elle vaut surtout pour son apparence extérieure, qui semble séduire malgré un côté souvent chétif et malingre.