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Ralph a les nerfs, Ralph en a marre, Ralph est à bout. Il est le méchant d’un jeu vidéo super fastoche des années 80 (Fix-it Felix Jr.) où il est désespérément programmé pour tout détruire et finir...
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le 24 nov. 2012
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Les mondes de Ralph...encore une pépite de plus d'un 4ème âge d'or Disneyiens qui pour le moment tient toutes ses promesses ! Sorti en 2012 et signé Rich Moore, les Mondes de Ralph est un bel ovni de l'usine à rêve de tonton Walt. Sans être forcément compter parmi les meilleurs du studio, ce classique Disney se distingue du peloton de ces contes de fées et de princesses pour nous plonger dans un tout autre univers: celui des jeux vidéo...et attention, pas n'importe lesquels, ceux des 1990's ! ^^
A sa sortie il y a 3 ans, j'avais découvert le projet un peu sur les tas, sans avoir nourri de grande impatience comme pour Raiponce, donc sans grandes attentes. Et quelle divinement bonne surprise ! Encore une fois la machine à rêves fait des merveilles !
L'histoire prend donc place dans l'univers virtuel des jeux vidéo d'arcade. Ralph "La casse" méchant du jeu "Félix fixe junior" (dont le boulot est de tout casser) aspire à une vie meilleure. Un jour, il décide de quitter son jeu en quête de gagner une "médaille des héros" afin d'être reconnu à sa juste valeur. Mais sa quête l'enverra par inadvertance dans le jeu "Sugar Rush", un monde tout en sucrerie où il fait alors la rencontre de Vanellope Van Schweetz, une jeune "erreur de programme" (qui bug tout le temps) rêvant de participer aux compétitions de karts. Les quiproquos amèneront alors Vanellope et Ralph à passer un accord ou chacun d'eux y trouve son compte. Voilà pour le pitch global. Et qu'il est bon que cet excellent divertissement que nous offre Disney, jamais à cours d'idées !
Un film d'animation sur les jeux vidéo avec la magie du maître, rien qu'à lire le synopsis ça vaut le détour.
Premier point à aborder: l'originalité, Les mondes de Ralph est sans aucun doute l'un des films d'animation les plus originaux de ces dernières années aux côté des génialissimes Vice Versa et Zootopie. L'univers des Mondes de Ralph est original, véritable rêve de geek avec en prime un retour en enfance magique comme seul Disney en a le secret on entre dans le monde des jeux vidéo. Très retro dans les références en la matière, le film s'adresse directement aux adolescent de la fin des années 1980- début des années 1990 donc d'amblé même les "grands enfants" y trouvent leur compte.
Ralph c'est le genre de Disney qui te transporte littéralement dans son monde, un monde bien encré avec ses lois, ces règles, ces classes (gentils/méchants). Jonglant entre aspect pixelisé en surface et graphismes 3D inside, l'univers numérique est très riche, composé de pleins de jeux et de délires différents, qui plus est tout est ingénieusement pensé,
le fait que les personnages virtuels puissent circuler d'un jeux à l'autre en voyageant à travers les prises.
Chose indéniable, le charme de ce film repose surtout sur le principe même de son scénario, sur l'idée suivante: que font les personnages de jeux vidéo quand personne ne joue avec eux, ça nous rapproche énormément de Toy Story de Pixar ! A première vue on pourrait même croire qu'il s'agisse d'un Pixar (prendre un concept, créer tout un univers autour...) et même si c'est pas comparable avec Toy Story...la magie est belle et bien là et quand bien même on sait que c'est pas vrai, l'enfant qui est en nous ne peu s'empêché d'y croire.
Côté scénario il est à l'image de son univers, bien pensé: faire se croiser le destin de 2 personnages issues de 2 jeux vidéo différents est un très bon postulat, donnant lieu à des aventures des plus folles et des plus imprévisibles, pleines de surprises et de rebondissements on joue le jeu (lol) et on se laisse surprendre.
Les personnages sont vraiment super, bien trouvés, ils ne ressemblent à aucuns autres de chez Disney.
Déjà on a comme protagoniste un "méchant", déjà on casse les codes habituels mais encore plus par le fait que le méchant ici n'assume pas de l'être et veux juste de la reconnaissance. Une personnalité complètement à l'opposé des habituels Cruella, Capitaine Crochet, Jafar ect...pathétique mais c'est ce qui le rend très drôle. En plus son personnage a tout de la carrure d'un Donkey Kong de Mario avec ses gros poings bon uniquement à faire dans la casse (pas pour rien qu'on le surnomme ainsi^^); Vanellope, héroïne trop choupi (<3), haute comme trois pommes mais dotée d'un caractère de cochon, ses problèmes de "programme" et le fait qu'elle soit discriminée à cause de ça font qu'on la prend en pitié
( le coup de la "pixlexie" xd ). Félix, le héros ici réduit à un rôle de personnage secondaire, une demi portion de Mr Bricolage qui saute partout, sa relation avec le Sergent Calhoun détend bien l'ambiance et contribue efficacement à l'humour.
L'aspect visuel...gros point fort ! Un gros délire aux paysages les plus dingues dans une explosion multicolore, un véritable tsunami de couleurs pétillante et croustillante, surtout l'univers de Sugar Rush qui est visuellement le plus aboutit.
Vous prenez Mario Kart, vous prenez Candy Crush, vous mélangez le tout et vous obtenez Sugar Rush. Un jeux vidéo de rally dans un univers 100% sucré dans un environnement à base de bonbons et de gâteaux qui met vraiment l'eau à la bouche, un vrai paradis pour les gourmet encore mieux que dans Tempête de boulettes géantes (n'est ce pas Toriko^^). Une richesse visuelle doublé de courses de karting en folie dans les veines de Mario kart Wii (entre la route glagla et la montagne Choco), des courses sans fois ni lois avec des gadgets à gogo: glace canon, mitraillette à bonbons ou encore cerise explosive...vraiment on s'y croit.
Evidemment on trouve beaucoup d'humour, déjà par l'inadaptation de Ralph d'un jeu à l'autre, les jeux de mots qui sont légions dans le monde de Sugar Rush avec l'appui de placement de produits comme Coca, Mentos, Nesquik, Oréo en passant aussi à quelques clins d'oeils cinématographies discrets comme Star Wars où Alien et des caméos tels que les héros de Mortal, Combat, Call of Duty ou Sonic (à qui au passage on a collé une voix ridicule). Le doublage Français est de qualité, bonne prestation pour François Xavier Demaison peu habitué à l'exercice. On retrouve aussi la voix unique de Dorothée Pousséo, dont le timbre un peu hyperactive colle parfaitement à cette pile électrique de Vanellope.
Donald Reignoux...bon pas besoin d'en dire plus, la perfection ce mec !
La morale est bonne, ça sort pas des sentiers battus des morales à l'eau de rose typiquement Disney mais c'est toujours quelque chose de beau de de pertinent, dans le cadre de Ralph :
accepter d'être celui que l'on est et surtout que les méchant aussi ont le droit au confort. On peu être "étiqueté" méchant tout en étant le héros de quelqu'un d'autre.
Malgré tout, j'aurais 2-3 reproches (mineurs) à faire aux mondes de Ralph, premièrement à mes yeux, l'univers n'a pas été suffisamment exploité, on explore pas assez de jeux différents. Ensuite le méchant qui manque un peu d'épaisseur.
Ici on a pour méchant un roi, celui de Sugar Rush dont on découvrira à la fin sous le "masque" l'identité de Turbo (pas l'escargot hein ^^), le plus grand pilote de tout les jeux vidéo. Roi Tyrannique fait sur le modèle de la Reine rouge d'Alice au pays des merveilles (pour l'attitude colérique), il ne cherche qu'à rester au sommet et simplement élargir son règne à l'ensemble du "royaume" numérique.
Un peu fade mais on va pas trop chipoter, ça gâche pas le plaisir. Voilà, pour conclure, Les mondes de Ralph est vraiment un Disney extra, une réussite de plus qui ne cesse de reconfirmer pour notre plus grand bonheur le regain de forme du studio dans les années 2010. Original, inventif, drôle, prenez la manette et que la partie commence !
J'espère vraiment qu'il aura une suite car honnêtement, l'univers est tellement intéressant et riche de possibilités (comme je l'ai dit on y découvre pas beaucoup de mondes virtuels), j'espère vraiment que Rich Moore saura nous pondre un bijoux de la même trempe, surtout qu'il a laissé entendre que Mario serait de la partie...^^
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Créée
le 19 juin 2016
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