Affreux, sales et méchants
C'était la grande époque de la comédie italienne, cette comédie très acide et sociale qui connait ici un de ses exemples les plus crades dans une suite de petits sketchs où Ugo Tognazzi et Vittorio Gassman se font plaisir dans une multitudes de rôles plus ignobles les uns que les autres...
Il n'y a vraiment que les Ritals (et Tronchet dans une moindre mesure) pour faire rire avec des situations ignobles sans se noyer dans le piège du glauque... On frise un peu ça sur la fin avec le seul sketch un peu long mais dans l'ensemble c'est de belle tenue, tout le monde en prend pour son grade, l'être humain égal à lui-même, c'est à dire lâche, petit, révulsant, barbare et dégénéré...
D'ailleurs à un moment, ça pourrait vite devenir indigeste, mais il y a toujours le charme des jolies italiennes en tenues 60s qui vient compenser tout ça, et puis Michèle Mercier, la petite voisine qui les dépasse toutes en deux brins de mèches brunes et un bout de drap pervers, je ne sais même pas comme autant d'ignominie peu garder autant de fraîcheur, le miracle italien en quelque sorte...