Le hasard veut qu'en allant faire les courses, j'ai jeté un oeil au rayon des livres. Et j'ai croisé entre autres le roman de Eugène Sue dont le film est tiré. Le bestiau faisant plus de 1500 pages, je me demandais comment on peut en tirer un film de 1h45.
C'est bien ça le problème ; je n'ai pas lu le livre, mais il est évident que l'univers doit être plus riche que ce qu'on voit dans le film.
En l'occurence, le film a été taillé sur mesure pour Jean Marais. Ce n'est pas de la cape et de l'épée, mais un film d'aventures extrêmement paresseux, qu'on regarde d'un oeil distrait pour les cascades de Marais (qui les accomplit réellement à l'écran, certaines paraissant dangereuses), et les intrigues de cour aussi absurdes les unes des autres. On voit aussi Pierre Mondy dans le film.
C'est loin d'être virevoltant, et pourtant, on ne peut pas dire que ce soit mal fichu (décors, costumes, lumière), mais quand ça ne veut pas... et bien, ça ne veut pas ! L'ennui ne se commande pas.