Ode à un sombre prince et à son merveilleux univers hanté. [Opus 3.]
Monsieur Burton, je m'adresse de nouveau à vous après avoir revu Corpse Bride. Je veux tout d'abord vous féliciter, vous et votre équipe pour le fabuleux travaille tout en stop motion que vous avez réalisé ! Ça vous a surement demandé beaucoup de patience et de méticulosité ! Le résultat est magnifique... Et tout ça, sous les compositions de Dany Elfman !
Vous nous plongé encore une fois dans votre propre univers, tout en vous inspirant d'un conte traditionnel. On retrouve de nouveau le lien entre les morts et les vivants. Et vous montrez un monde des défunts beaucoup plus vivant que le monde des vivants lui-même ! Tandis que les vivants sont dans un univers gris, rigide et triste, les morts dansent au rythme du jazz ! Vous nous prouvez encore une fois votre attirance auprès des cadavres et votre dénis envers la superficialité de notre monde !
C'est très Burtonnien mais j'aime ça !
Même si oui, je le reconnais, Victor s'était bien décidé à se tuer à la fin, je vous avoue tout de même que cette fin me laisse circonspecte. Je suis grandement étonnée que Victor ai choisit le monde des vivants plutôt que celui des morts. Vous m'avez habituer à l'inverse. Vos personnages étant souvent un peu autobiographique, ils ont tendance à vouloir quitter la morosité et l'hypocrisie du monde des vivants. J'espère juste que vous ne l'avez pas choisit par conformité (Comment pourrait-il abandonner la douce Victoria pour une Emily en décomposition ?) pour limiter le coté macabre de l'histoire.
Surtout qu'en voyant Victor, je ne peux m'empêcher de penser à Vincent de votre premier court métrage. On lui retrouve les mêmes traits physiques, sa tendance à être plus à l'aise dans le monde des morts que celui des vivants et j'ai été vraiment amusé quand le beau père se trompe de prénom en l'appelant Vincent plutôt que Victor !
Et c'est pas tout ! Votre Frankenweenie m'est aussi venu à l'esprit ! Même en m'étant de coté le fait que les deux personnages ont le même prénom, je n'ai pu m'empêcher de sourire quand Victor retrouve son chien mort dans le monde des morts !
Ce Victor ne serait-il pas un peu un Vincent/Victor Frankenstein devenu adulte ?