Les auteurs nous présentent les gardiens de l'ordre établi : des économistes, des professeurs des universités, des hauts fonctionnaires, des hommes d'affaires, des journalistes et des politiques qui ont souvent la même origine sociale, les mêmes idées et qui défendent les mêmes intérêts dans les mêmes diners mondains (au Fouquet´s comme au Siècle). Bref, ces "experts" qui définissent l'univers des possibles et les limites de la pensée autorisée dans les médias les plus influents (surtout économistes ou brillants universitaires que l'on nous présente comme tels tout en occultant leur présence sonnantes et trébuchante dans bon nombre de conseils d'administration de grands groupes industriels et financiers et autres conférences néo-libérales à "100 000" ou "ménages" à "35 000". Comment leur faire confiance et même les supporter tant les conflits d'intérêts sont flagrants? Ne sont-ce pas ceux-là mêmes qui stigmatisent l'Etat Providence et ses précieux acquis sociaux? Ils ont, en outre, été incapables, contrairement à d'autres chercheurs moins connus mais plus compétents) de prévoir la crise de 2008. Ceux qui essayent de nous vendre encore et toujours la mondialisation heureuse pour tous et ses politiques de rigueur et d'ajustements structurels scientifiquement aberrantes et à l'origine de catastrophiques et de violentes souffrances de biens des peuples sur la planète. Voilà oú se trouvent les enjeux de ce documentaire. Gauchisme ou réalité?
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