Avant de commencer, je souhaite dire que tout ce que je connais des Nouveaux Héros c’est que c’est une adaptation libre d’un comics (libre car problèmes de droit pour certains personnages etc…), que c’est un comics Marvel, que c’est un Disney et que c’est pas Pixar. Pfiou !
Ceci précisé, posons le plot : « Hiro, 13 ans, doit sauver la ville de San Fransokyo avec l'aide de ses amis et de Baymax, le robot infirmier construit par son grand frère. »
D’accord donc c’est une énième histoire de super-héros sauf qu’on a affaire cette fois-ci à un ado comme personnage principal (logique c’est la cible du film) habitant San Fransokyo. Bon c’est pas comm…WHAT ?! San Frosokyo ? Vous êtes sérieux les gars ?
Etant donné que derrière toute idée exposée il y a forcément un but, c’était quoi le votre en mixant San Francisco et Tokyo ? Faire hype pour les d’jeuns en essayant de ratisser le plus large possible ?
J’imagine la réunion chez Disney :
- Film d’animation : check
- Héros principal adolescent : check
- Tiré d’une adaptation de comics : check
- Bon ben je crois qu’on a toutes les cibles potentielles : les enfants en bas-âge, les ados boutonneux et les lecteurs de comics.
- Attendez chef ! Et si on niponnisait un peu le truc pour attirer en plus le lecteur de manga ??
- Hmmm excellent !
Bref, on s’égare en conjectures, suppositions et autres hypothèses donc recentrons nous sur le film en lui-même se passant à San Franci…euh Fransokyo (décidément je ne vais pas y arriver).
Le film débute sur un combat de robots clandestins où tout le monde souhaite montrer qui a la plus grosse...(machine, what did you expect ?) et où justement Mr G1GroRobo explose (c’est le cas de le dire) tous les robots de ses adversaires.
Mais le jeune Hiro vient le défier blabla, perd le premier combat blabla, souhaite sa revanche blabla, gagne très facilement le 2e round blabla, gagne l’argent du combat blabla…il ne suffit donc pas que le héros soit jeune, il faut en plus qu’il soit surdoué, il n’y avait pas plus cliché encore ?
Ah si, Tadashi le grand frère de Hiro vient le sauver des sbires de Mr GroRobo…bravo alors là je dis bravo.
Bon d’accord, ça a le mérite de poser les bases, mais j’ai énormément de mal à m’attacher à un jeune surdoué prétentieux, manquerait plus qu’il se passe un drame dans sa vie et là ça serait la cerise sur le gateau…Non s’il vous plait…ne me dites pas que…NOOOOOOOOOOOONN !!! (oui c’est un spoiler, on y reviendra après).
Donc après avoir sauvé Hiro, Tadashi emmène son petit frère faire connaissance avec son équipe de travail, Baymax entre en scène et mon attente est enfin comblée.
Oui parce que vu la promo du film, je pense que la majorité des spectateurs n’attendait qu’une seule chose, c’était de voir le bibendum en action.
Et ô joie le bibendum est logique comme un Mr Spock bourré ce qui le rend aussi attachant que risible. Une scène m’a particulièrement bien enervé, c’est celle de Baymax qui devient ivre car sur le point d’être déchargé…franchement si à chaque fois que mon téléphone avait sa batterie presque à plat, il se mettait à m’ouvrir toutes mes applis d’un coup, envoyer des SMS à n’importe qui, appeler le 17 parce que c’est rigolo…euh JE CHANGE DIRECT DE TELEPHONE !!!
Et étrangement c’est l’un des passages du film le plus marrant. C’est moi ou quand l’humour repose sur quelque chose d’incohérent c’est mal barré ?
Suite à cette rencontre entre Hiro et l'équipe de Tadashi, Hiro doit prouver qu'il a sa place dans la boîte de son frère en travaillant sur un projet révolutionnaire rappelant vaguement Green Lantern dans son principe chez la concurrence DC Comics (mais je peux me tromper).
S'ensuit alors la présentation de son projet, succès is in da place, connaissance avec Alistair Krei qui a tout du parfati méchant intelllo et qui est le concurrent de la boîte de Robert Callaghan où bosse Tadashi, préparation à la tournée des bars, incendie de la salle de conférence (ah merde), le grand frère veut sauver son patron (c’est pas en France qu’on verrait ça, bande de coco !), explosion BIM BAM BOUM, le frangin n’est plus.
Hmmmmmmmmmmmoké, c’est plutôt adulte en fait comme film d’animation !
Alors que l’on se demande ce qu’il est advenu de Baymax, voilà qu’il surgit de la chambre de Hiro, gags lolesques (ou pas) puis enquête sur l’incendie (oui l’anneau de green lantern n’a pas été détruit dans l’explosion de la salle de conférence), le méchant du film apparaît masqué (donc on se doute bien que – forcément – c’est quelqu’un d’autre que Alistair Krei).
Bref c’est finalement Callaghan qui n’est pas mort dans l’explosion qui cherche à se venger sur Krei qui a causé la mort de sa fille en testant si la porte des étoiles marchait bien (ben en fait non). D’ailleurs la fille de Callaghan c’est quand même un peu une grosse bouffonne de vouloir travailler avec la boîte concurrente de son père non ?
Vu que nous sommes lancés dans les clichés, autant continuer car si le film s’appelle « Big Hero 6 », il va bien falloir constituer une équipe de super-héros pour contrer les plans de Callaghan. Je retiendrai seulement en plus de Baymax, le gai-luron de service (oui le reste de l’équipe passe inaperçu et sert à rien, c’est comme ça c’est moi qui décide, c’est ma critique point barre).
Et donc après un premier échec (bah oui c’est toujours comme ça, la première fois est rarement une réussite) teinté de philosophie du genre « tuer c’est mal », nos héros arrivent tout de même à vaincre le méchant, FIN.
Au niveau des thèmes abordés, c’est tellement superficiel que les citer suffira : responsabilité, perte d’un être cher, vengeance.
Merci.
De rien.
Les + :
- Baymax
- Fred
Les - :
- des thèmes intéressants mais trop superficiels même pour un jeune public
- la bande-son
- le scénario