Enfin Disney ! It was about time !
Cela fait maintenant quelques temps que je me plaint de l'incapacité de Disney à créer des personnages avec un peu de dimensions et des histoires qui nous font ressentir quelque chose. Comparé à Dreamworks qui n'a pas peur d'aller vers des héros aux physiques atypiques (Les Croods) et des histoires pas forcément toutes proprettes.
Il semblerait que j'ai prié la bonne étoile et la fée bleue assez fort, car enfin Disney se met à l'heure de l'évolution avec Big Hero 6.
Quel vent d'air frais, de bonne humeur et d'émotions fortes !
Je vous le concède, je suis bon public quand on parle de dessins animés, mais là je dois reconnaître que je ne m'attendais pas à ça.
C'est barré, déjanté et sensible.
L'histoire bien que déjà vue, avec des twists attendus et des grandes lignes très classique, est vite rattrapée par le charisme des personnages et la beauté de l'animation. Les personnages sont étranges mais beaux, les décors incroyables d'inventivité, et l'humour parfaitement dosé face à l'émotion.
Le parcours initiatique de Hiro on le vit avec lui, sans que rien ne nous arrache au film.
Et c'est ainsi qu'un immense studio américain prouve qu'avec une communication modeste et un casting qui ne regroupe pas tout le star-system d'Hollywood, un film dont on n'espérait pas énormément peut se révéler être une claque visuelle et une bouffée revigorante de joie.
Foncez