Un homme revient dans son Algérie natale pour assister aux derniers moments de son père. En restant avec lui, il va se rappeler de son enfance, vingt ans plus tôt, dans les vignes algériennes. L'occasion pour lui de renouer avec ses racines.


On peut dire que le film a été réalisé dans les meilleures intentions. Tourné en noir et blanc avec un budget de misère sur place, avec des comédiens amateurs, il veut saisir ce moment où l'Algérie va prendre son indépendance, avec quelques scènes parfois stupéfiantes, mais c'est avant tout une occasion pour cet homme, joué par Pierre Prothon, de vivre ses souvenirs.

Il n'y a pas vraiment de fil conducteur ou de suspens, c'est dans lignée d'u Georges Pérec, à savoir un homme qui marche dans Alger, qui se souvient, le tout avec une narration en voix off, et c'est bien là le souci.


Il y a une démarche documentaire, avec notamment une scène de déminage ou des caméras cachées, qui sont peut-être les moments les plus forts du film, mais le fait qu'on occulte vraiment que la guerre faisait rage à ce moment-là me dérange un peu. On dirait vraiment que tout allait bien en Algérie en 1962, alors que l'histoire nous a montré que malheureusement...

Le film est sans nul doute un témoignage de son époque, mais j'avoue en être sorti perplexe.

Boubakar
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le 22 mars 2023

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