"La vérité est une particule élémentaire", but ultime, alpha et oméga de toute question. La vérité crue, avec sexe et détresse, amour et malheur. La misère de la condition humaine, l'espoir d'un avenir plus glorieux. Là est la force de l'écrivain.
On entre dans une ambiance glauque dont on ne sait pas si elle est due à l'univers houellebecquien ou au style cinématographique allemand. Ne connaissant pas le livre, il m'est impossible de comparer. Mais pour autant, si le malaise que l'on ressent est réel, on ne perçoit pas la force dérangeante et sulfureuse qui entoure l'enfant maudit du roman français.
Heureux que le film évite la prise de tête nombriliste que je craignais et parvienne à distiller la mésaise, mais ressentant un goût d'inachevé, de déception. "Peut mieux faire" bifferaient mes collègues.