C'est devenu un lieu commun de parler de la série LOST comme de LA série interminable, dont on n'est jamais sûr de mourir en l'ayant vu.
Pour ceux et celles qui ressentiraient réellement cette angoisse existentielle, il y a Les Passagers.
Vu il y a déjà quelques années, j'en garde un bon souvenir.
Un film dont l'issue sera qualifiée aujourd'hui de "téléphonée", terminologie de rigueur actuellement et qui semblera risible dans quelques années.
Mais un film qui raconte une histoire similaire à celle de la série de JJ. Abrahams, les longs, infinis atermoiements mais aussi les belles références cinématographiques et littéraires en moins, format oblige.
Sans doute intellectuellement plus honnête, plus axé sur l'épouvante, Les Passagers est agréable à suivre et propose en une heure et demi un équivalant certes un peu simpliste de ce que soumet le papa d'Alias en environ 85 heures.