Succès du premier film oblige, nous retrouvons notre fameuse équipe des Mighty Ducks deux ans plus tard, cette fois sous la direction de Sam Weissman en lieu et place de Stephen Herek.
Sans surprise, la recette est exactement la même que précédemment, au même titre que l'intrigue. On nous présente de nouveaux personnages, on tape un peu sur la course aux sponsors et aux pièges d'un succès foudroyant mais grosso merdo, c'est la même chose que le premier.
Sauf que je vous parle de Mighty Ducks (enfin, de sa suite), et que ça m'éclate toujours autant de voir ces sales gosses grimper petit à petit les échelons avant de se prendre une branlée d'anthologie pour mieux vaincre à la fin. Bien que moins irrévérencieux que précédemment (le revers de la médaille), ils restent toujours attachants, tout comme les nouveaux venus, forcément hauts en couleur histoire de se différencier.
Si cette suite est moins drôle que son ainée, la faute peut-être à un ton aseptisé (ça restait du Disney mais y avait plein de gros mots, là y en a pas des masses), elle lui est cependant supérieur en terme de spectacle. Le match final s'avère étonnamment bien capté, la caméra plongeant au coeur de l'action pour le plus grand plaisir des fans de hockey.
Je ne suis absolument pas objectif en ce qui concerne les deux premiers films de la trilogie et il est fort probable que vous trouviez ça navrant. En ce qui me concerne, même si je reconnais sans problème que la chose ne pisse vraiment pas loin, ça me rappelle les joies de mon enfance.