Guillaume Canet réalise là son film le plus intime, celui dans lequel il lève les petits mouchoirs sur les secrets accumulés tout au long de sa vie.
Mouais, j'ai surtout l'impression qu'on a essayé de me la mettre avec, en guise de vaseline, des larmes, des bons sentiments et des huitres...
Je dois bien dire que je goute assez peu qu'on me force la main, et d'autant plus lorsqu'il s'agit de sentiment. Or dans son film, Guillaume Canet donne l'impression de VOULOIR nous faire rire, de VOULOIR nous faire pleurer, l'ennui c'est qu'on le voit faire.
Ce manque de subtilité dans la façon d'instiller les émotions atteint son paroxysme dans la scène finale, durant laquelle le cinéaste a l'air de nous dire : "là si tu chiales pas, t'es vraiment un salaud au cœur de pierre", désolé mais le cinéma c'est comme l'amour, quand c'est non, c'est non.
Et pour finir, je ne vois pas comment on peut se reconnaitre dans cette bande de potes. Qu'il y ait un névrosé dans un groupe composé de plus de cinq éléments, je veux bien, mais là c'est un véritable concours à celui qui sera le plus accidenté par la vie.