Sur une musique de Mozart, des amis évoquent les petits riens qui bouleversèrent leur vie. Ainsi, ils se remémorent comment, par des choses anodines, leur destin a basculé. Les films à sketches étaient fort à la mode sous l'Occupation. La plupart du temps, le résultat a été inégal, pour Les petits riens, cela ne vaut vraiment pas grand-chose. Le concept en lui-même est déjà filandreux et ne donne lieu qu'à des épisodes plutôt anecdotiques même pas relevés par des dialogues saillants. C'est parfois même assez consternant. Bien sûr, Fernandel, Jules Berry, Claude Dauphin, Andrex et, in fine, Raimu, figurent au générique. Mais leur rôle est mince et ils n'ont guère l'occasion de s'illustrer. Un film anodin et insipide, rien d'autre.