Lise Akoka et Romane Guéret, réalisatrices du film Les Pires, ont elles-mêmes étaient directrices de casting notamment pour enfants et casting sauvage. De part leurs expériences personnelles, elles remettent en question la recherche, la découverte et le recrutement de talents amateurs incarnant souvent leur propre personnage et leur propre histoire plutôt qu’un rôle. Les deux réalisatrices mettent en exergue la réalité de ce qu’implique des tournages dans des milieux défavorisés, sollicitant les habitants de milieux défavorisés et venant troubler la tranquillité de ces environnements. Dans quelles mesures un réalisateur peut-il se permettre de s’immiscer dans des vies de famille en situation de précarité pour en tirer des vraies clichés et garantir donc l’authenticité de son film sans venir détruire l’équilibre de la réalité de ces gens?