Dans Les Pistolets en plastique, l'humour enveloppe un triste fait divers, et Meurisse idéalise la fuite de l’assassin, offrant à ses acteurs un terrain de jeu, mêlant duos incisifs et improvisations maîtrisées.
La première partie éclate d’un humour acide, dépeçant les absurdités du réel. Mais au fil des scènes, la magie s’essouffle : l’ironie devient redondante, l’esprit s’égare dans un trash sans nécessité, et ce qui avait d’abord l’éclat d’une satire intense se mue en suite de sketchs, perdant peu à peu sa force.