Amours entre vampires avec filtres bleus.
Avant de réaliser ce premier film, Tony Scott était issu de la publicité, tout comme son frère et Alan Parker. Ce dernier fut envisagé au départ pour réaliser Les prédateurs, mais il a préféré donner sa chance à T.Scott pour un film que je trouve assez décevant, mais pas dénué de qualités.
Pour un début, le film a un sujet plutôt audacieux, à savoir l'immortalité de deux vampires, condamnés à vivre éternellement pourvu qu'ils puissent s'abreuver en sang. Là où c'est original, c'est que l'action se passe à New-York, et que ce couple vit comme (presque) tout le monde, mais dont la qualité est d'avoir choisi deux acteurs au fait de leur beauté ; David Bowie et Catherine Deneuve.
On sent que Scott se plait à les filmer sous toutes les coutures, y compris dans leur plus simple appareil, tout comme l'arrivée de Susan Sarandon.
Cette dernière va en quelque sorte prendre la place du personnage de Bowie auprès de la vampire Deneuve, où le prix du sang est plus fort que tout dans cette quête de l'immortalité.
Le clou du spectacle, si j'ose dire, est une scène lesbienne entre Deneuve et Sarandon, très bien filmée, avec une musique classique en fond sonore, avec des draps fins volant au-dessus de la pièce.
Cependant, je n'arrive pas à plus apprécier le film, car il est complètement frappé du sceau des 80's, avec ces putains de filtres bleus, ces vénitiennes que l'on voit de partout dans l'appartement de Deneuve ; c'est un visuel qui me bloque totalement aujourd'hui.
Mais je reconnais que c'est bien fichu, qu'il y a quelque chose d'intéressant à filmer ces trois acteurs comme des gravures de mode comme un ticket vers l'immortalité, mais décidément, les années 80 me laissent de trop mauvais souvenirs visuels, et j'en suis désolé.
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