Un couple de touristes arrive pour passer des vacances sur une île isolée au large de l'Espagne. Seuls y vivent des enfants qui ont assassiné tous les adultes.
Les révoltés de l'an 2000 est un film fantastique horrifique espagnol de Narciso Ibáñez Serrador sorti en 1977. Le film est tiré du roman de Juan José Plans, El juego de los niños.
Comme un certain nombre de film de genre, le film prend le parti de placer du coté du Mal nos chères têtes blondes à qui on donne traditionnellement le bon Dieu sans confession.
Les révoltés de l'an 2000 est considéré comme un très bon métrage. Le film s'inscrit dans une vague de films d'anticipation pessimistes tournés au milieu des années 70 (Holocauste 2000, Soleil vert, la planète des singes...).
Personnellement, le début du film ne m'a pas du tout emballé. Un générique introductif de 7 minutes 30 pour nous expliquer que les enfants du monde sont victimes d'atrocité sur une voix off digne de l'ORTF avec des images d'archives...même si c'est vrai, c'est long!
Un couple de gentils anglais de 35 ans qui vient en pèlerinage sur l'île 12 ans après. Madame est enceinte, l'avenir nous montrera que c'est l'enfant de trop (le couple en a déjà 2...). Le film traine pendant 20 minutes et les dialogues sont assez peu intéressants (Madame ne parle pas espagnol et a des théories assez ineptes sur tout...).
Malheur à celui qui tue un enfant...
Enfin, le film démarre réellement avec l'arrivée du couple sur l'île et le début des hostilités. Même si le rythme est lent et les images peu spectaculaires, la caméra nous emmène dans des rues désertes et l'on sent poindre une angoisse croissante. Les enfants mutiques et hostiles qui rôdent sont de petits sournois qui finiront par traquer le couple mais ils subiront des pertes. En effet, si Madame est "super tarte" et désarmée (Ahhh!!! l'instinct maternel...) face aux petits assassins en culotte courte dont les rires accompagnent les mauvaises actions, son époux "tranche dans le vif" et c'est avec une certaine joie que j'ai vu tomber un certain nombre de ces mini assassins même si, comme le chante Enrico Macias :"Malheur à celui qui blesse un enfant".
Pour conclure, on saluera le propos pessimiste du film et ses perspectives inquiétantes même si je me garderais bien de commenter sa chute. Le film est correct même si on aurait pu en faire quelque chose de supérieur avec un meilleur montage et, peut être, un casting de meilleure qualité.
Trailer
Ma note: 7/10