Le film se déroule dans les bois et pas à la ville, c'est plutot apaisant comparé aux deux premières productions du même studio. Les schtroumpfs trouvent une tribu de schtroumpfettes, pourquoi pas ? il y avait d'office un certain déséquilibre si on s'en remet à Peyo qui commençait avec un univers exclusivement masculin auquel l'ajout d'une unique créature féminine ne faisait que sur-souligner la disproportion.
Une histoire pour les petits qui nous rejoue l'enlèvement par Gargamel et la libération héroïque, le standard made in Peyo. Sans doute un peu trop d'effets horrifiques pour un publique-cible qui n'a jamais trop ça en demande et qui doit se le farcir plus qu'il ne l'apprécie. À part ça, très peu de référence à la technologie/smartphonerie (la coccinelle se fait imprimante et gsm...) et pas d'allusion sexuelle, ni au trans-genrisme (pas de sur-genrisme pour autant), ni russophobie, etc... Ça reste soft de ce coté.
De la bande-son, on peu dégager trois chansons r'n'b hystériquement mielleuses absolument hors-contexte et franchement insupportables, qui d'office vulgarisent l'ensemble au rang d'imbuvable, ce qui me semble dommage car le reste est plutot bien texturé et animé pour une aventure inédite et pas trop pire...