Longtemps interdit en France parce qu'il montrait une facette peu glorieuse de l'armée française durant la première guerre mondiale, Les Sentiers de la gloire demeure le meilleur film ayant traité de cette période avec le légendaire La Grande Illusion de Jean Renoir. En effet l'œuvre de Stanley Kubrick y montrait toute l'inhumanité de la guerre et toute son absurdité au travers du personnage de Kirk Douglas littéralement broyé par l'armée parce que ses troupes ont désobéi à un ordre purement suicidaire. Sous la forme d'une longue plaidoirie Kubrick y faisait le procès de l'armée au sens universel du terme, une armée dont les dirigeants n'hésitaient pas à utiliser leurs soldats comme de la chair à canon pour gagner face à l'ennemi quoiqu'il en coûte et même au mépris du respect le plus élémentaire de la vie humaine. À méditer pour le futur.