Ce film est plutôt un pamphlet envers l’armée qu’un film de guerre au sens traditionnel du terme, ce qui explique sans doute sa censure pendant près de dix-huit années assurément. Même si il y a quelques scènes dans les tranchées mais c’est pour mieux contraster avec le luxe et l’apparat des atours pour les scènes en coulisses.
Il faudrait noter aussi l’absence totale d’ennemis, se contentant d’achever par soi-même les soldats survivants. On a un florilège de réactions face au peloton : allant de la torpeur généralisée paralysante aux apitoiements enfantins contre la bêtise humaine malgré les simagrées indiférent tentant d’absoudre l’impénitence infligée par l’ânerie de l’homme.