Avant cette nouvelle fermeture de nos chères salles obscures, en ce mois d'octobre de cette particulièrement obscure année 2020, j'avais vu la bande annonce de Sacrées sorcières, qui m'avait donné bien envie, surtout en voyant que c'est Zemeckis aux commandes.
Je n'ai pas lu le livre de Roald Dahl, toutefois, je n'ai pas loupé l'occasion de voir l'adaptation de 1990 avec Angelica Huston, qui apparemment n'était pas sorti sur nos écrans à l'époque.
Même si dans l'ensemble, je suis plutôt mitigé, il faut bien reconnaître de sacrées qualité au film.
Tout d'abord son introduction, avec l'histoire du rapt et des tableaux. On est tout de suite mis dans l'ambiance, c'est sensationnel.
Ensuite, les effets spéciaux et les maquillages sont de qualité. À l'ancienne, on sent qu'il y a de l'amour et du travail derrière tout ça. Je préfère parfois du bel animatronic à du mauvais CGI. Non pas que je sois réfractaires au progrès, néanmoins, quelques bouts de ficelle bien utilisées peuvent faire des merveilles aussi.
L'esprit enfantin de l'ensemble est très distrayant.
Le rythme est très soutenu, donnant une sacrée énergie au film.
Le moment de bravoure dans la cuisine est digne des plus grands films d'aventure.
Je n'ai pas aimé certaines scènes, dans leur humour et leur réalisation. J'ai trouvé Nicolas Roeg inégal dans l'utilisation de sa caméra. Certaines scènes sont réalisées avec brio, d'autres sont affreuses voire hystériques.
En résumé, malgré quelques défauts, Les sorcières est un divertissement bien sympa.