Sous l'œil espiègle de George Miller, un vent fantastique s’élève et secoue les certitudes d’une petite ville, déployant un discours encore actuel sur le pouvoir féminin.
Les Sorcières d’Eastwick, dans toute sa tordue splendeur, utilise le fantastique pour explorer l’émancipation féminine, la sororité et la transgression des normes. À travers les pouvoirs surnaturels des héroïnes, symboles de libération intérieure, et le personnage du diable incarnant le patriarcat manipulateur, le film critique les attentes sociales et les dynamiques de pouvoir d'antan. L’union des trois femmes, leur rejet final du contrôle masculin, et les symboles de tentation et de plaisir, forment une fable ironique, hors des conventions, sur la quête d’autonomie dans un monde conformiste.