Les femmes ont le droit de vote... Oups spoiler... donc pourquoi ce film ? l'intérêt n'est évidemment pas cinématographique, c'est d'une platitude et ça sonne aussi faux que les moustaches des "acteurs" du film (préparées avec soin avec des cheveux de Nicolas Cage). J'en déduis que c'est un film pour venir chouiner sans raison, car c'est réalisé par une bonne femme et qu'elle ne capte rien à rien alors elle vient chouiner sur la condition des femmes en 1912 tout en desservant pas mal sa cause.
Parce que oui, le film qui se veut féministe et tout, raconte tellement de conneries que ça en deviendrait presque drôle si ce n'était pas si chiant. J'ai vraiment hésité à me casser (ce que je n'ai jamais fait), tu sens le temps qui ne passe pas... On a un film, féministe donc, qui vient et qui nous montre des femmes qui sont toutes des hystériques, incapables de se contrôler, attaquer des boutiques de gens innocents sous prétexte que la loi est injuste... Le pauvre commerçant y est pour rien...
Le film va même jusqu'à d'une certaine façon légitimer l'attentat suicide, le terrorisme... pour faire passer ses idées... Un très bon film à sortir dans le climat actuel, évidemment...
Après les moralisateurs nous dirons que le combat était juste... blablabla... juste ou pas, ça reste du terrorisme.
Bien entendu, tous les hommes dans le film sont des salauds, au début je pensais que le mari serait un bon gars, genre la caution de non misandrie du film, mais en fait non. Il est incapable de s'occuper de son gosse. On nous apprend donc que les hommes ne peuvent élever les enfants. Marrant quand on sait que les féministes actuelles nous cassent les couilles avec le fait que les hommes peuvent élever des enfants et prétendent faire une alliance objective avec les revendications LGBT sur l'adoption par des couples homosexuels...
Et en plus dans le film les féministes se trompent de combat (comme toujours), elles sont là à geindre de leurs conditions et disent que c'est la faute des hommes, du gouvernement, sans jamais remettre en question une chose essentielle : le salariat ! elles sont exploitées à l'usine, mais jamais elles ne remettront le libéralisme en question. D'ailleurs le film en fait la promotion, peu étonnant pour une merde anglo-saxonne, puisque l'on dit qu'avec le droit de vote les femmes pourraient devenir celles qu'elles veulent devenir et pas être comme leur mère. Sauf que non... ce que le film ne dit pas c'est qu'un fils d'ouvrier sera ouvrier... surtout en 1912... elles passent à côté de l'essentiel.
Ce qui est d'ailleurs marrant c'est de voir que leur meneuse, une sorte de gourou joué par Streep qui vient cabotiner dans son navet bienpensant annuel est une bourgeoise. On comprend bien vite pourquoi elles ne s'en prennent pas au libéralisme, aux patrons. Parce qu'en créant de manière artificielle une cause féminine, s'est s'assurer leur vote, le vote pour les bourgeois qui ont tout intérêt à ce que leur situation misérable reste la même...
Dingue comment le film ne voit pas ce qu'il montre réellement.
Ce qui revient à en conclure que les femmes sont faites pour s'occuper des gosses et qu'elles feraient mieux de rester chez elles... Pas certain que ça soit le message que le film voulait faire passer.
J'étais assez amusé, bien évidemment...
Mais bon, j'ai l'habitude avec les féministes, elles sont assez marrantes dans leurs contradictions.
Dommage de voir un beau casting se perdre là-dedans pour recevoir son oscar... Maintenant que Tim Burton n'est plus là Helena Bonham Carter part en vrille totale... triste.
Mais en vrai c'est surtout un film ultra lourd, avec de la musique bien pompeuse, beaucoup de pathos, qui va à fond dans sa connerie sans jamais se retourner...