Suite à une cadence de travail vertigineuse, Charlot fait une dépression nerveuse.
Tout est d’une sagacité finement aiguisée en étant une satire du monde du travail, dès les premiers plans au montage métaphorique nous présentant de dociles moutons / fondu / de malléables prolétaires quittant le métro. Et cela continue sur plusieurs sujets du même domaine : l’automatisation, ces gestes mécaniques qui deviennent des TOC, l’inemploi, la coercition policière envers les grévistes. La caricature de Charlie Chaplin est comparable à celle de Métropolis devant exécuter un labeur colossal avec vélocité. Son pied de nez à l’émergence de la parole dans le septième art est des plus remarquables et cultes : incapable d’apprendre le texte d’une chanson, il effectue ses pantomimes qui sont auréolés de succès.