La vision de ce film, à la durée hallucinante (3 heures !) me confirme que je n'aime guère les grandes fresques Lelouchiennes ; ça part toujours d'un bon sentiments, mais qu'est-ce que c'est lourd !!
Ici, il y pas moins de quatre histoires, menant à la Seconde Guerre Mondiale et à ses horreurs, pour finir sur les années 1980, soit une grande fresque d'un demi-siècle. Où ça parle aussi de Claude Lelouch, du cinéma (avec un clin d’œil à Kalatazov, le réalisateur de Quand passent les cigognes), du sport (avec une scène de boxe), des sentiments amoureux, mais surtout, une tonne (aussi bien au propre qu'au figuré) de musique. On a non seulement Michel Legrand et Francis Lai à la bande originale, mais aussi des reprises de musique classique comme le Boléro de Ravel, ou bien encore des chantons in extenso que je trouve toutes affreuses.
Désolé pour ceux qui aiment, mais le cinéma de Lelouch, quand il prend des stéroïdes, ne me touche pas. Heureusement, il reste les comédiens, et avec des noms comme Robert Hossein, Jacques Villeret (qui a peut-être la meilleure scène du film, une engueulade à un diner), James Caan, Nicole Garcia ou Geraldine Chaplin, ça ne peut pas être mauvais.
Mais pour moi, c'est un peu une punition, et donne envie de revoir le formidable Un homme et une femme.