Une perle, que dis-je, une pépite, du cinéma bis ibérique des années 60. On ne peut pas vraiment parler d'un « nanar » du fait que le film a un budget assez confortable, qu'il est tourné en cinémascope 70 mm, et bénéficie d'un excellent directeur de la photo qui réussit quelques splendides éclairages nocturnes à la Mario Bava et quelques séquences magnifiquement filmées comme l'arrivée des vampires par le train dans une gare déserte en plein milieu de la nuit. Cela dit, c'est dans l'ensemble, comme le fait remarquer le critique de Nanarland, un film mal foutu, bordélique, souvent grotesque, sans logique ni bon goût mais extrêmement jouissif par son délire complet et par la passion qui l'anime. (Disponible chez Artus films).