On retrouve notre groupe de vieux (à l'exception de Roland Giraud qui laisse sa place à un Bernard Le Coq truculent) et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils ont toujours la forme. Menés par à un Pierre Richard des grands jours, la petite bande se retrouve à gérer un groupe de migrants en plein de la France. Mais sous l'ironie, le discours militant est bien présent et dénonce l'immobilisme de notre société face aux drames humains vécus par ceux qui ont tout quitté dans l'espoir d'un ailleurs meilleur. Meilleur que le premier opus, on regrettera toutefois que le personnage joué par Eddy Mitchell ait été sous utilisé ce qui aurait pu amener une fin en apothéose alors que celle du film pêche un peu.