La voie du pardon
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le 23 juin 2014
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Peu abordé au cinéma, les camps de prisonniers japonais pendant la Seconde Guerre mondiale sont la toile de fond de deux films sortis à six mois d'intervalle : « Les Voies du destin » donc, et « Invincible ». Concernant le premier, abordant également des sujets aussi respectables que le traumatisme post-torture, le pardon ou la rédemption, on ne doute pas un instant de sa sincérité, les valeurs qu'il souhaite partager ayant évidemment beaucoup de sens, Jonathan Teplitzky montrant suffisamment de savoir-faire « hollywoodien » pour qu'on ne s'ennuie pas. Non, ce qui me gêne ici, c'est la lourdeur.
Le label « tiré d'une histoire vraie » a beau limiter un peu la casse, le traitement est lourd, les dialogues sont lourds, les situations sont lourdes : même le si talentueux Colin Firth a tendance à en faire trop, Nicole Kidman et Stellan Skarsgard compensant heureusement par leur belle sobriété. Ce qui aurait ainsi pu être un drame bouleversant dans des mains (nettement) plus habiles se limite à un spectacle regardable, parfois éloquent et honnêtement menée (surtout durant les flashbacks et
jusqu'au suicide de Skarsgard),
mais beaucoup trop appuyé et larmoyant pour réellement convaincre. Dommage.
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Créée
le 28 avr. 2018
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