Dans ce long-métrage j'ai tout de suite été séduit par ce noir et blanc si limpide et lumineux. L'histoire s'écoule et glisse comme la rame au contact du fleuve que les personnages traversent. Il y a dans ce récit de l'étonnement, de l'apaisement et surtout de la violence. Violence entre ses deux mondes qui séparent ces deux personnages principaux. Un choc, un séisme mais une barrière que l'on peut faire tomber dès qu'on ne se regarde plus le nombril et que l'on découvre que peu importe les cultures, les modes de vie, la finalité et l'aboutissement dans chaque être humain est le même.
Un film qui m'a assez sonné par son message d'ouverture et de partage. L'étreinte du serpent m'a injecté un doux venin, celui de croire encore en des rêves.