Chronique de vampires, coécrit et réalisé par Rollin en numérique sphérique format analogique avec un budget minuscule, dédié vidéo. Lèvres de sang commence par un rite propre au thème, qui revient sur les personnages pour lancer l'intrigue avec un souvenir d'enfance dans une étrange rencontre. L'ambiance pleine d'élégance démarre l'enquête du lieu perdu en combinant succube, érotisme, mystère et hystérie.
La fuite en avant du personnage engage la présence d'éléments surnaturels, avec une technique sensuelle qui recèle un style unique pour envoûter peu à peu. Les recherches s'enfoncent sur les créatures violentes dans une atmosphère morbide qui dispense lentement les détails du récit. Les effets oniriques s’enchaînent sans dialogue et avec peu d’intérêt, alors que l'esthétisme des images reste captivant. L’enquête libère les indices sur la malédiction, lors d'un dénouement délirant, pour cette œuvre déjantée du cinéma bis français, dotée d'une histoire kitsch et simpliste, mais avec un style agréable.
> https://youtu.be/JqNVlQ5aTGk?feature=shared