A court de munitions
Ca commence à peine qu'on sait déjà que ça va être moins bien. Suite officielle de Happiness, la scène d'ouverture se passe au même endroit que son prédécesseur, avec Joy et son compagnon du moment...
le 7 mars 2016
5 j'aime
3
J'ai lu ci et là que Todd Solondz n'évoluait pas depuis le "choc" de "Happiness" : "Life During Wartime" qui en est la suite, dix ans après, me semble au contraire montrer une évolution - vers moins de cynisme, plus d'émotions - qui, malheureusement, ne porte pas particulièrement ses fruits ici. C'est que, faute d'une vraie profondeur de personnages qui continuent à réagir selon des stéréotypes (ou des anti-stéréotypes, mais c'est pareil) programmés par le scénario, les scènes "de cinéma" censées nous faire partager les souffrances d'une famille dévastée par la pédophilie paternelle s'avèrent d'une vacuité qui frôlent régulièrement l'ennui profond. Je ne croyais pas dire ça un jour, mais "Life During Wartime" donne surtout envie que Solondz retrouve la méchanceté gratuite de ses débuts. [Critique écrite en 2010]
Créée
le 8 janv. 2017
Critique lue 240 fois
D'autres avis sur Life During Wartime
Ca commence à peine qu'on sait déjà que ça va être moins bien. Suite officielle de Happiness, la scène d'ouverture se passe au même endroit que son prédécesseur, avec Joy et son compagnon du moment...
le 7 mars 2016
5 j'aime
3
Une fois encore Solondz est parvenu à travers des personnalités marginales, et des situations banales, à toucher du doigt la vérité des rapports humains. Galeries touchantes de perso qui font de leur...
le 8 mai 2010
2 j'aime
Ralalah ! Ça commence un petit peu à me gonfler de ressentir ainsi, de plus en plus souvent d’ailleurs, cette sensation qui semble propre à ce type de film. Au départ, ce "Life During Wartime" prend...
le 2 nov. 2017
1 j'aime
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
191 j'aime
115
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25