Just a girl
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Dans un futur post-apocalyptique où les femmes ont disparues, un père veut protéger coute que coute sa fille, miraculeusement épargnée, en la faisant notamment passer pour un garçon, tout en gardant une complicité, notamment face à ceux qui pourraient s'en prendre à elles.
Après un documentaire sur la fausse retraite de Joaquin Phoenix, Casey Affleck retourne derrière la caméra, cette fois pour une fiction, et joue aussi le rôle principal dans un film qui rappelle beaucoup La route, mais en y ajoutant une thématique féminine. En la personne de Anna Pniowsky, qui doit être masculine alors que son corps pourrait la trahir au fil du temps, mais à part cette originalité, qui fait penser aussi aux Fils de l'homme, je trouve qu'il ne se différencie pas vraiment du genre post-apo. Notamment dans la rencontre avec d'autres hommes, qui paraissent tous dégénérés, ou alors les longues tirades entre Casey Affleck et sa fille à propos de l'ancien monde. A ce titre, ne clignez pas des yeux, mais durant un flashback, on aperçoit Elizabeth Moss qui joue la mère disparue.
C'est dommage, car il y a tout un travail sur la lumière, sur les décors qui paraissent sortis d'une décharge, ainsi que sur les acteurs, mais je ne vois pas vraiment ce qui le différencie du tout-venant, ni où Affleck veut en venir.
Créée
le 2 oct. 2024
Critique lue 5 fois
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