LIGNE DROITE SANS TOURNANTS
Chassés croisés amoureux dans le milieu de la course automobile. Le film dure moins de 2 heures, mais étant donné l’intérêt pour le moins réduit du scénario et le peu de souffle qu’y apporte un Hawks assez peu inspiré en ces années 60 déclinantes pour lui, on dirait qu’il en fait facilement trois. Une certaine critique a néanmoins voulu y voir une sorte d’épure ultime de l’art du cinéaste, à la manière des grands maitres japonais, avec une comparaison finalement pas si hasardeuse que ca avec le célèbre dyptique de fin de carrière de Fritz Lang (Le tombeau hindou- Le tigre du Bengale), pareillement surfait au nom d’une soi-disante maitrise supérieure de son art, le grand âge venant.Une déception par conséquent, surtout qu’il rebondira avec un certain brio pour ses deux derniers opus ( El Dorado et Rio Lobo)