Alors que la guerre de Sécession touche à sa fin, Abraham Lincoln tente de faire passer un 13ème amendement à la Constitution américaine pour abolir l'esclavage. Il a la minorité Républicaine derrière lui mais doit convaincre un nombre suffisant de Démocrates pour s'assurer une majorité absolue. Il ne reculera devant rien pour y arriver et ce geste le conduira à sa mort.
Un Spielberg empesé et pas tout à fait dans son élément. Une photographie crépusculaire qui rappelle J. Edgar (Clint Eastwood, 2011) et un soucis du détail qui frise le muséal. A commencer par la personne de Lincoln. Daniel Day Lewis, cet acteur puissant (presque animal), devient une sorte de pantin dégingandé dans les mains de Spielberg habitué à diriger des vraies marionnettes de latex ou de pixels. Reste les seconds rôles (Tommy Lee Jones notamment) et la curiosité que le film éveille pour le personnage et le contexte historique (drôle de savoir que les Démocrates était contre l'abolition de l'esclavage).
La petite chronique