Dans le trailer, t'as tout vu...
Aux vues du trailer, on pouvait s'attendre à un bon film d'action, et malheureusement, on reste sur sa faim...
Oubliez le Guy Pearce de Memento ou de L.A. Confidential, frêle et réservé ; faite place à un blagueur bodybuildé, antihéros par excellence. L'aventure l'envoie après quelques minutes sur la station MS One, le nouveau centre pénitentiaire de l'espace où sont enfermés les grands méchants pas-beaux (la tirade est justifiée) qu'on ne veut plus sur Terre. Sa mission : sauver la fille du président en tuant tout le monde sur son passage...
Là où le bas blesse, c'est qu'il ne va pas en tuer tant que ça des cinglés et mise à part deux trois chanceux, le film ne pousse pas plus que ça dans l'action et se cantonne juste à un vaste cache-cache dans l'espace. Le manque de rythme flagrant est quelque peu camouflé par des blagues et du second degré permanent de la part du Guy et ça... bah oui on le voit déjà dans le trailer.
La fin répond en 2 min à la mini intrigue lancé au début de l'histoire, prétexte apporté pour faire passer le scénario d'un format timbre à un format carte postale.
Pour conclure, Lock Out n'est pas un mauvais film, et sauve la face grâce à un second degré qu'on aime (ou qu'on déteste), à des effets spéciaux parfois maitrisés (mais parfois perfectibles) et par un format plutôt court (1h30). Cependant, on aurait aimé plus d'action, plus de rythme et moins de jokes...