2079. Snow est faussement accusé d'un meurtre dans une affaire de secrets d'Etat volés, il est condamné à 30 ans de cryogénisation sur MS-ONE, une station spatiale faisant office de prison. La fille du président des Etats-Unis est en visite sur cette même station pour s'assurer du bon traitement des détenus et de l'impact de la cryogénisation sur leur santé mentale. Un fou dangereux s'évade et libère les 500 autres détenus dont son frère, qui prend le commandement de la mutinerie. La situation échappe très vite au contrôle des autorités sur Terre.
Le président envoie Snow en mission secrète pour exfiltrer sa fille avant que la station soit détruite.
L'histoire vous rappellera forcément quelque chose, c'est ni plus ni moins qu'un (pas trop) subtil mélange entre New York 1997, Die Hard et Air Force One ... dans l'espace (où il fait froid et où les explosions se font entendre), avec quelques séquences à la Mission impossible (ceux avec Tom Cruise).
Si vous n'avez pas déjà fui devant ce résumé (ça peut parfaitement se comprendre), sachez que cette série B a été tournée en Serbie avec un budget ric rac de 20 millions de dollars, quand on voit que certaines productions hollywoodiennes arrivent à ne pas faire mieux avec des budgets entre 4 et 10 fois supérieurs ... Les acteurs sont assez peu charismatiques, Maggie Grace est cependant bien mignonne (la fille de Liam Neeson dans Taken, c'était elle) et Guy Pearce joue au dur à cuire sarcastique sans broncher (vu ce qu'il prend dans la gueule) mais n'atteint jamais la classe de Kurt Russell. Fatalement, on aura droit à quelques séquences de répliques bien vachardes entre les deux et une romance, pas trop mise en avant jusqu'à la toute fin.
Pour le scénario c'est une fois de plus un pot-pourri sans grandes originalités, l'ami Besson a recyclé (en plus de ses clichés à lui : héros solitaire, fille à protéger des méchants, tout ça) tous les clichés de science-fiction et d'action possibles et imaginables des trente dernières années dont on pourra s'amuser à repérer la provenance, je pense que ce film n'a pas vraiment d'autres prétentions que celle-ci, peut-être que ses réalisateurs feront mieux à l'avenir. La musique n'a pas grand-chose d'innovant, des cuivres à la Hans Zimmer dans Inception. La séquence de poursuite au début et le retour sur Terre sont assez mal foutus et convenus, la faute au budget sûrement, radin le Besson. Il a quand même réussi à caser une toute petite référence à John Wayne.
Ceci étant, c'est bien passé pour une raison simple : décompresser entres potes après des sessions d'exams fatigantes, le temps de passer à autre chose.