L'assassinat d'un genre par le lâche Luc Besson.
En 1983, Luc Besson laissait sa modeste empreinte sur le monde de la science-fiction avec un "Dernier combat" rafraîchissant dans le cinéma français. Trente ans plus tard, il colle une bastos en pleine poire au même genre, l'assassinant sans sommation et pissant sur son cadavre encore chaud.
Pour son nouveau devoir rédactionnel du niveau CM2 (et encore je suis généreux), le petit Luc pompe sans vergogne le mythique "Escape from New-York" (avec un peu de "Escape from L.A."), croisant les doigts pour que les moins de quatorze ans (le public visé) n'ai jamais vu les classiques de Carpenter, ni même "Alien 3", ni les films de Bruce Willis (pour les punchlines assassines) et encore moins le moindre épisode de "Battlestar Galactica".
Conscient que son scénario ne vaut pas un clou, le papa de "Léon" confie son bébé à deux stagiaires visiblement incapables de conduire un récit et de tenir correctement une caméra, accomplissant même l'exploit de pondre la course-poursuite la plus dégueulasse de tout le septième art, pas aidé il est vrai par des CGI absolument atroces.
Dommage pour Guy Pearce, charismatique et à l'aise dans son rôle de héros badass sympathique, seul capable de rester digne au milieu de toute cette crasse puérile considérant son audience avec autant de tact que s'il s'agissait d'une pute à deux dollars.