Logan sort les griffes (pardon, vraiment)

Il aura fallu attendre longtemps avant d'avoir un bon film Wolverine. Si longtemps que je commençais un peu à en avoir ras le bol de lui. Très mis en avant dans la saga X-Men (même son caméo dans First Class vole la vedette), j'avais envie qu'on se concentre sur d'autres mutants probablement plus intéressants.

Puis est venue la bande annonce de Logan. Violente, sauvage, brute. Un film de super héros jamais vu auparavant. On sent que Deadpool est passé par là et permet du coup à l'ami Logan de lancer des "fuck" et des "shit" à tout bout de champ (on le sentait que le bonhomme était comme ça, non?).
Logan, il vous scotche dès le début. On est dans le futur, notre ami à griffes a perdu de sa superbe et se noie dans l'alcool, titubant constamment. Il ne cicatrise plus aussi bien, et il a l'air de porter les horreurs du passé sur ses épaules fragiles. Les mutants ont disparu (du moins, c'est ce qu'il pense), et il s'occupe d'un Charles Xavier à l'agonie, souffrant très certainement d'Alzheimer. On est pas là pour rigoler, ça c'est certain. De Deadool, il ne garde que la violence et le franc parler. Logan, lui, se laisse mourir, et les scènes (lire: dialogues) drôles sont toujours teintées d'une certaine tristesse.

Le film a été une vraie claque pour moi. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, et j'aurai aimé être préparée à autant d'émotions (au pluriel, oui oui). Je ne veux pas trop spoiler, mais Hugh Jackman donne une performance merveilleuse, sûrement sa meilleure, et peut se targuer d'être le meilleur Wolverine mais aussi le meilleur X-Men. Et la gamine qui l'accompagne? Elle ira loin, croyez moi. Vous n'en reviendrez pas non plus.

Logan est sombre, vrai, pur. Il ne vous épargne pas une seule seconde. Un conseil: apportez les mouchoirs.