1954, Guerre d'Algérie.
Un événement qui a marqué la France et l'Algérie au plus profond de leur histoire.
Une histoire d'hommes, c'une rencontre inattendue et un chemin à parcourir.
Loin des hommes, c'est un décor, beau et impressionnant.
David Oelhoffen capte avec justesse l'ambiance paradoxale d'un paysage exceptionnel.
L'Atlas, dans toute sa beauté, et avec tous ses dangers, dans toute sa diversité, est un acteur essentiel et donne au film une esthétique et un ton très particulier, et très intéressant.
Loin des hommes, ce sont des hommes.
Viggo Mortensen et Reda Kateb...
Fan de Viggo Mortensen, je dois confesser que Reda Kateb ne m'avait jusqu'alors pas tapé dans l’œil.
C'est chose faite. Tous les deux sont crédibles et incarnent parfaitement leur personnages mais également le discours que présente le film.
Loin des hommes, c'est aussi un scénario
Inspiré d'une nouvelle d'Albert Camus, David Oelhoffen a écrit une histoire prenante.
Je suis allé voir le film avec un a priori mitigé, effrayé par les écueils éculés dans lesquels aurait pu tomber le film.
Loin de faire cette erreur, les dialogues sont intelligents et sans concession.
On pourra reprocher une symbolique un peu trop présente, et des dialogues parfois trop illustratifs, mais le tout est agrémenté d'une certaine subtilité, et parfois d'un humour bienvenu.
Une belle surprise et une année cinéma qui commence bien.