Produit par "Paramount Famous Productions", une entité dédiée aux suites (principalement des DTV), dont le catalogue est composé de seulement 5 films (tous plus minables les uns que les autres, à commencer par le premier de la liste : Jusqu'au cou 2 - 2009). Cette structure cessera définitivement toute activité 2ans plus tard, sans doute après avoir cumulé trop de bides consécutifs.
Et Lolita malgré moi 2 (2011) fait justement partie de cette longue liste de bides que l’on doit imputer à Paramount. Après le succès au box-office mondial du premier opus en 2004 (en rapportant pas moins de 5 fois sa mise), une comédie musicale a vu le jour à Broadway, ainsi que ce spin-off.
Oubliez le casting originel, ce dernier fait peau neuf à l’exception de Tim Meadows (qui incarne le principal). Cette fois-ci, on retrouve (les ravissantes) Meaghan Martin & Maiara Walsh dans les rôles principaux, au cœur d’un intrigue au combien prévisible et ridicule. La première « reprend » le rôle de Lindsay Lohan, dans la peau d’un garçon manqué au volant de sa Vespa, passionnée par le bricolage et ayant en guise de décoration d’intérieur dans sa chambre, une porte de voiture et un panneau stop (on frise le ridicule) et quant à la deuxième, elle « reprend » le rôle de Rachel McAdams, la leader des "Plastiques", affublée d’un immonde chihuahua répondant au doux nom de Coco Chanel. D’ailleurs, que penser du reste du casting dont les personnages portent des prénoms aussi improbables que Hope & Chastity, on vous laissera faire la traduction.
C’est ce que l’on pourrait appeler le nivellement par le bas, tant le film de Melanie Mayron s’avère être pathétique, avec son pseudo côté féministe à deux balles.
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