Peu connu en France, le Lone Ranger est une icône de la pop culture américaine. Ancien texas ranger, il s’est engagé contre l’injustice et apparaît sous un masque. Il était d’abord un personnage de feuilleton radio, avant de devenir le héros d’une série dans les 50s.
C’est le réalisateur attitré de la saga Pirate des Caraïbes qui a pris en charge cette adaptation très attendue aux États-Unis, où la critique s’est montrée acide, contrairement à presque partout ailleurs. Occasion pour Gore Verbinski d’affirmer mieux que jamais l’identité de son cinéma, avec un budget faramineux (250 millions de $). Déjà revisité dans le dessin animé Rango (qui ressemble au brouillon de celui-ci), le western, soutenu par la comédie, apparaît comme sa vocation.
Parfait divertissement estival, sorti en cet honneur, Lone Ranger cumule un rythme frénétique et une démarche esthétisante de chaque instant. Importé au Far West, Johnny Depp se montre plus mesuré et adulte. Tous les personnages dégagent un franc charisme. L’ensemble est impeccable, étonnamment mélancolique. La sensation d’un raffinement un peu vain est présente elle aussi.
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