Après avoir travaillé sur Devilman Crybaby et réalisé Shishigari, Kiyotaka Oshiyama adapte la nouvelle Look Back de Tatsuki Fujimoto.
Une nouvelle à la fois touchante et onirique, parfaite pour les mains d’Oshiyama, qui signe des œuvres contemplatives aux scénarios épineux. Mais Look Back est une œuvre singulière dans la manière dont elle questionne les artistes. Comment se mettent-ils en compétition ? Comment entretiennent-ils une relation saine avec leurs propres créations ? Et comment ne pas s’oublier dans les multiples processus créatifs ? Tant de questions aux réponses aussi fragiles que la mine du crayon.
I have a dream
Lorsque les petits dessins sur nos cahiers n’étaient que de simples expressions de l’ennui, pour d’autres, ils incarnaient déjà la manifestation d’un rêve. Un rêve qui se déclinait en deux aspirations distinctes. D’un côté, le désir de partager ses œuvres avec le monde entier. De l’autre, la création pour le simple amour de l’art. C’est dans cette dualité que s’ancre toute la richesse des deux personnages principaux de Look Back.
D’un côté, l’âme créative qui rassemble ; et de l’autre, l’âme discrète dont les œuvres ne franchissent pas la porte de la chambre. Mais lorsque Fujino rencontre Kyômoto, au-delà de leur complémentarité, c’est la réalisation d’un objectif commun qui donne vie au récit. Tout, au premier abord, semble d’une facilité déconcertante. Le film se déroule dans une légèreté apparente et une douceur sibylline.
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