Love & a .45, c'est un des demi-tours les plus violents de mon opinion sur un film pendant le visionnage même. Ce que je veux dire par là, c'est que j'ai d'abord très mal accueilli le genre de film violent et cheap que c'était au début, avec ses relents d'Amérique profonde mal intégrée au scénario, ses incrustations sur fond vert dégueulasses et ses caricatures de cas sociaux.
Et puis là, le tour de magie, l'alchimie improbable. Sans presque que je m'en rende compte ni que rien ne change vraiment, tout s'est arrangé. Le côté indie a pris le dessus, la fougue délirante des acteurs l'a emporté, le grain punk du scénario a convaincu. Au final, le film est tout ce qu'il y a de plus cathartique et introspectif, posant un Bonnie and Clyde moderne avec juste ce qu'il faut de trash. Typiquement le genre de perle que je recherche.